Paris (75005) - Ilôt Buffon-Poliveau
Construction de réserves de paléontologie et de bureaux
MAÎTRE D’OUVRAGE
Muséum National d’Histoire Naturelle
BET
CETBA
PROGRAMME
Construction de réserves de paléontologie et de bureaux
NATURE DE LA MISSION
Mission de base loi MOP
SURFACE
1 720 m2 SHON
MONTANT DES TRAVAUX
3 786 000 € TTC
Construction 2009
Réaménagement 2018
CONTEXTE
Le programme porte sur la construction, dans l’ilôt Buffon-Poliveau, d’un bâtiment destiné à mettre hors zone PPRI les réserves de paléontologie du Muséum d’Histoire Naturelle.
Par la suite, le bâtiment a fait l’objet de travaux de redistribution et ré-embellissement des espaces de bureaux
PROJET
Le site:
Le terrain se situe en limite séparative Sud des terrains et immeubles de PH oph, et à proximité des bureaux, serres et plantations du » service des cultures » du Muséum, en vis-à-vis de l’ancien bâtiment de l’Orangerie.
Ce site remarquable est également très fortement marqué par la présence d’arbres et en particulier d’un Séquoia gigantum et d’un noyer hybride, classés à l’inventaire du Muséum.
Le programme consiste en la construction d’un bâtiment R+1 sur terre plein avec plancher le plus haut à moins de 8 mètres du sol permettant la mise à l’abri et le stockage des réserves de paléontologie.
Il comprend d’une part, des bureaux pour les chargés de conservation et techniciens, ainsi que des espaces de travail pour les chercheurs (bureaux paysagers), et d’autre part, les espaces destinés aux réserves.
Les réserves imposent quant à elles des contraintes spécifiques ayant des incidences sur la conception du projet :
– Surcharges de planchers d’une tonne/m2.
– Stockage sous forme de » compactus » coulissants sur rails et offrant un linéaire suffisant.
– Accessibilité pour les pièces de collections lourdes et encombrantes.
– Maintien d’un confort thermique conduisant à prévoir une isolation thermique par l’extérieur, évitant les ponts thermiques.
Le parti architectural prend en compte » l’image et l’esprit » du lieu, notamment par l’emploi d’un parement en bois sur les façades et d’une toiture-terrasse végétalisée.
De plus, l’écriture très rythmée de la façade Sud de l’Orangerie conduit à affirmer dans le projet des rythmes verticaux eux-mêmes très présents :
– Opposition des pleins et des vides reprenant en » négatif » le rapport pleins-vides de l’Orangerie.
– Proportions très verticales des bandes d’éclairement.
– Ossatures métalliques verticales apparentes venant séquencer le bardage en clins-bois.
Enfin, le bâtiment vient s’insérer dans l’environnement arboré existant, les espèces les plus remarquables étant prévues conservées.